La méditation est une technique psychothérapeutique efficace . Des processus simples comme écouter notre respiration, répéter un mantra ou détacher notre processus de pensée nous permettent de concentrer notre attention sur un sujet spécifique. De plus, ces processus induisent un état de conscience de soi et de calme intérieur, ce qui peut nous aider à affiner notre concentration.
La méditation nous enseigne que même s’il y a beaucoup de choses dans la vie que nous ne pouvons pas contrôler, nous pouvons contrôler nos propres états et les changer pour le mieux. Avec l’aide de la méditation, nous apprenons que nous pouvons surmonter nos chagrins personnels, nos peurs, nos angoisses et nos confusions avec l’aide de notre esprit.
Pourquoi les gens associent l’hypnose et la méditation
Certains pourraient associer à tort l’instructeur de méditation à un hypnotiseur. Outre le fait que les deux professionnels utilisent des instructions verbales pour guider leurs clients tout au long de leur processus, ils n’ont rien en commun.
L’hypnose est utilisée par des médecins et des psychologues agréés pour traiter de multiples affections et maladies mentales. Les hypnothérapeutes certifiés aident les gens à gérer leur poids et à arrêter de fumer, et les aident à faire face à la dépendance.
Les instructeurs de méditation aident les gens à atteindre un état méditatif, mais ils n’ont pas la formation hypnose nécessaire pour aider leurs stagiaires à surmonter leurs peurs ou à arrêter de fumer. Une fois qu’ils atteignent un état méditatif, les clients ont une conscience accrue et peuvent arriver aux mêmes conclusions par eux-mêmes, mais les processus diffèrent grandement.
L’hypnothérapeute utilise des suggestions pour aider le sujet à atteindre l’état hypnotique et à se concentrer sur ses problèmes, tandis que l’instructeur en méditation s’appuie sur la capacité du sujet à entrer dans l’état méditatif.
Les nuisances du monde moderne
Nous vivons, tout le monde en convient, dans la civilisation du trop. Malgré nous, nous sommes devenus insatiables. Nous voulons faire trop de choses, en faire de plus en plus, jusqu’au moment où tout craque. Nous voulons aller de plus en plus vite, jusqu’à l’accident fatal. Nous vivons dans un monde où les rythmes vitaux sont perturbés, dégradés, ou même tout simplement, niés. La nuit est devenue le jour, les saisons sont gommées grâce au chauffage central et à l’air conditionné.
Qu’elle qu’en soit en nous la nostalgie, nous avons perdu le sens de ces fêtes qui, autrefois, jalonnaient l’écoulement du temps. Jadis, ces rythmes essentiels tissaient la vie de l’homme. Ils le conduisaient à travers les initiations successives jusqu’à la sagesse rayonnante des vieux jours. Cette vie rapide où tout le monde est vite jeté, que ce soit l’homme ou la femme, ne nous convient plus. On va voir un coach divorce dès que cela ne va plus, plutôt que de réfléchir, se poser et prendre du recul.
Une certaines hygiène du corps et de l’esprit pour affronter le monde d’aujourd’hui
Tout cela, sans doute, appartient au passé, mais il n’en demeure pas moins que quelque chose en nous est lésé et qu’au niveau du corps comme du psychisme cette vie menée à contre-courant de la nature engendre des troubles de plus en plus graves. Or, les remèdes nécessaires, c’est en nous-mêmes qu’il faut maintenant les chercher. Le médecin ne peut guérir que celui qui s’aide lui-même, qui lutte contre son mal.
Il est bien certain, et ici tout le monde est d’accord, que les neuroleptiques, tranquillisants et somnifères, devenus indispensables à certains, ne sont en fait que des solutions de désespoir. L’alcool, qui soulage provisoirement nos tensions accumulées et nous rend pour un temps la bonne humeur perdue, peut-être un poison.
En fait, plus que les effets physiologiques et psychiques des uns comme des autres, ce qui constitue le véritable danger, c’est d’abord le besoin d’y recourir. Et, il n’est pas d’autre façon de s’en débarrasser que de se mettre à l’écoute de son corps.
Pratiquer la méditation pour retrouver équilibre, détente et calme
Si nous savons l’entendre, celui-ci nous dira très précisément ce qu’il faut faire et surtout ce qu’il ne faut pas faire. Il nous persuadera, si nous n’en sommes déjà convaincus, qu’un coucher tardif lui est néfaste, qu’une quantité de sommeil insuffisante ou trop importante est mauvaise pour lui, qu’il a besoin d’un exercice physique satisfaisant et régulier.
Si nous nous fions non plus à nos nerfs tendus et fatigués, mais, dans la détente, au corps tout entier, nous éviterons les excès comme les privations, nous choisirons le calme plutôt que l’agitation, le silence plutôt que le bruit. Alors s’éveilleront spontanément en nous le désir de la vie intérieure et de son corolaire, la méditation, qui rééquilibre à la fois le dedans et le dehors.