Avec l’apparition de nouveaux métiers dans le monde professionnel, il est devenu obligatoire d’adapter les formations enseignées afin de satisfaire les besoins continues du marché du travail. C’est la raison pour laquelle, les grandes écoles et universités proposent des formations professionnelles et des formations continues afin de garantir un niveau de compétences adéquat pour les employés au sein de leurs entreprises.
Les établissements pour l’enseignement public et privés sont conscients de l’importance de la formation métier, ainsi, ils la proposent dans différents secteurs d’activités en se basant généralement sur des études qui déterminent les besoins du marché de travail. Les personnes intéressées peuvent alors contacter ces organismes directement ou à travers le Fongecif.
Dans quelle situation peut-on faire une reconversion professionnelle ?
Le Fongecif est une abréviation de Fonds de Gestion des Congés Individuels de Formation. Fongecif est Organisme Paritaire au titre du Congé Individuel de Formation (OPACIF), il est dirigé par les organisations qui représentent les salariés et leurs employeurs. Les fonctions principales du FONGECIF sont l’organisation et la gestion des congés individuels de formation et les congés de bilan de compétences. Ces formations et bilans permettent aux salariés d’augmenter leurs niveaux de compétences et d’évoluer dans l’hiérarchie de la société.
Cependant, après avoir effectué une formation des commerciaux ou tout autre type de formations professionnelles dans leurs secteur d’activités, quelques personnes souhaitent changer leurs carrières afin de pratiquer un nouvel emploi, c’est ce qu’on appelle une reconversion professionnelle, celle-ci peut être volontaire ou imposée.
La reconversion professionnelle volontaire est lorsqu’une personne change de métier à cause d’une nouvelle passion vers un autre secteur d’activités ou d’une opportunité professionnelle proposée. Ainsi, l’employer a la chance de changer son métier par un autre avec plus de motivation. Pour la reconversion professionnelle imposée peut le résultat d’une délocalisation de la société, un changement de poste ou d’une faillite, le salarié se retrouve obligé de changer son poste et de construire une nouvelle carrière professionnelle.
Quelle place occupe la reconversion professionnelle dans le plan social ?
Le plan social se définit comme étant l’ensemble des mesures que l’entreprise met en place afin que les salariés licenciés retrouvent un emploi. Ces mesures vont du reclassement sur d’autres sites de la société à la prise en charge de la reconversion professionnelle des salariés en passant par l’assouplissement du temps de travail. Mais comme la loi le stipule, les mesures de préservation de l’emploi doivent être proportionnelles aux capacités financières de l’entreprise. Dans la pratique, il faut établir une distinction entre deux situations.
D’abord celle des salariés en Congé Individuel de Formation (CIF) au moment du plan social. Il s’avère que bien souvent la société, pour éviter de supporter les charges, profite du plan social pour les licencier. Le salarié doit alors se contenter de l’allocation formation que lui offre le FONGECIF et de ses économies. La seconde situation concerne les salariés qui n’avaient fait aucune démarche. Pour ces derniers, l’entreprise met en général en place des mesures d’accompagnement telles que l’aide pour la formation ou à la création d’entreprise.
Quelle attitude adopter face à un plan social ?
Selon tous les experts dans le domaine, le salarié doit être réactif car un plan social se prépare sur une longue période et fait souvent l’objet de rumeurs au sein de l’entreprise. Le salarié doit donc vite prendre les choses en main et réfléchir à son projet de reconversion professionnelle. Cela lui permettra d’activer des mesures telles que le CIF ou le DIF qui peuvent lui assurer une formation financée par l’entreprise avant la mise en application du plan social. Mais il court toujours le risque d’être licencié comme nous l’avons évoqué au début. Et à ce niveau, c’est au législateur de poser des limites pour éviter ce genre de dérives.